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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 18:57

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/10/23/21432-alerte-sur-lingettes-laits-toilette-pour-bebes

Alerte sur les lingettes et laits de toilette pour bébés

Mots clés : bébéUFC Que-choisir
Par figaro iconlefigaro.fr - le 23/10/2013
94% de ces produits, testés par l'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir, se révèlent dangereux pour la santé des nouveau-nés.

 

Les fesses des bébés sont au quotidien exposées à des substances toxiques. Selon une enquête publiée mardi par UFC-Que choisir, la grande majorité des lingettes et laits de toilette utilisés lors de la toilette sont potentiellement nocifs pour les bébés. L'association de défense des consommateurs a fait tester 34 produits grand public en laboratoire. Les résultats, qualifiés d'«alarmants», révèlent que 26 lingettes et six laits de toilette contiennent des produits dangereux pour la santé.

L'organisme souligne également les «facteurs de risque» associés à l'utilisation quotidienne de ces produits. Les lingettes sont souvent appliquées plusieurs fois par jour, parfois sur une peau de bébé irritée. Et le produit, s'il n'est pas rincé, a un effet prolongé par le temps de pénétration.

Des composants nocifs pour la santé

Des allergènes ont ainsi été retrouvés dans 14 produits, «avec un record pour les lingettes Eco de la marque  Naty»Le phénoxyéthanol, «un conservateur aux effets toxiques pour le foie», a, lui, été détecté dans 14 lingettes (comme les Mixa, Pampers ou Carrefour Baby). En août dernier, 60 millions de consommateurs avait déjà relevé la dangerosité de ce composant «suspecté d'être, à fortes doses, toxique pour la reproduction et pour le développement». L'Agence nationale de sécurité du médicament avait d'ailleurs proscrit l'utilisation du phénoxyéthanol dans les produits cosmétiques destinés aux fesses des bébés. Six types de lingettes contiennent, elles, des parabènes, des «conservateurs suspectés d'être des perturbateurs endocriniens interférant avec le système hormonal».

L'association considère que certaines de ces substances, dissimulées sous un étiquetage faussement rassurant du type «hypoallergénique» ou «Testé sous contrôle dermatologique», sont susceptibles d'agir aux stades précoces du développement de l'enfance. «Au final, seuls deux produits sont exempts des substances recherchées: les lingettes Natural caresse de Bébé Cadum et le lait de toilette Natessance.»

L'eau et le savon conseillés

UFC-Que choisir appelle les parents à éviter ce genre de «facilités cosmétiques» et estime que l'eau et le savon restent «la solution la plus sûre». L'association presse la Commission européenne de renforcer la réglementation sur ce type de produits destinés à un public particulièrement vulnérable. Enfin, elle exige que les fabricants cessent de recourir à ces substances dangereuses.

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 18:49

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20131023.OBS2208/alerte-sur-les-lingettes-et-laits-pour-bebes.html

Alerte sur les lingettes et laits pour bébés
Publié le 23-10-2013 à 12h28

L'UFC - Que choisir a trouvé des allergènes, des produits toxiques et du paraben dans les produits de toilette qu'elle a testés. Gare aux étiquettes trompeuses !

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 DR/ Le Nouvel Observateur

DR/ Le Nouvel Observateur

"Ne jouez plus avec la peau de bébé !" L'UFC – Que Choisir appelle les autorités européennes, mercredi 23 octobre, à renforcer le cadre réglementaire sur lingettes et laits de toilette pour bébés. Et "exige des fabricants qu’ils mettent un terme à leur pratique irresponsable en retirant (enfin !) les nombreuses substances dangereuses trouvées dans leurs produits". Selon l'étude que l'association de consommateurs a elle-même réalisée, 94% des produits testés sont potentiellement nocifs.

Des allergènes ont été retrouvés en quantités significatives dans 12 lingettes et 2 laits de toilettes, avec un record pour les lingettes ‘Eco de Naty’ qui en contiennent 700 fois plus que les concurrents les moins chargés ! Le phénoxyéthanol, un conservateur aux effets toxiques pour le foie et suspectés pour le système reproducteur et le développement, est présent dans pas moins de 14 lingettes (par ex. Mixa, Pampers, Carrefour Baby …) et 3 laits de toilette (par ex. Mixa Bébé). Enfin, 6 lingettes (par ex. Carrefour Baby, Top Budget-Intermarché …) contiennent des parabènes à longue chaîne, conservateurs suspectés d’être des perturbateurs endocriniens interférant avec le système hormonal. Au final, seuls deux produits sur 34 sont exempts des substances recherchées(2) : les lingettes ‘Natural caresse’ de ‘Bébé Cadum’ et le lait de toilette ‘Natessance’."

Selon UFC-Que Choisir, "Les lingettes sont appliquées plusieurs fois par jour sur une peau de bébé souvent irritée. Pire, l’absence de rinçage après application a pour effet de prolonger le temps de pénétration. Enfin, les substances contenues risquent d’être d’autant plus nocives que certaines d’entre elles, suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, pourraient agir aux stades précoces du développement de l’enfant."

Des étiquettes faussement rassurantes

Ainsi l'association appelle au respect du principe de précaution : "Compte tenu de ces risques, les experts ont demandé que des limites plus strictes soient appliquées pour les produits destinés aux bébés. S’agissant par exemple du phénoxyéthanol, les experts français(l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament) recommandent de limiter à 0,4% la concentration dans les produits pour les moins de trois ans et surtout de le bannir dans les produits destinés au siège".

Or, si la moitié des produits testés contiennent ce composé à risque, un quart en renferment plus de 0,4%, avec un record de 0,9% pour les lingettes ‘Klorane’(4) . Cette concentration est rendue possible par le laxisme de la réglementation européenne. En effet, ignorant les avis d’experts, celle-ci fixe une valeur maximale à 1% quel que soit l’usage !"

Enfin, l'UFC fustige l'étiquetage des produits, "faussement rassurants". Selon elle, "les parents ne peuvent se fier aux mentions et accroches faussement rassurantes", du style "hypoallergénique" ou "testé sous contrôle dermatologique", présentent notamment sur "les lingettes de ‘Leclerc’ ou ‘Pampers’". Pour l'association, "elles sont d’autant plus mal venues qu’elles recèlent des quantités significatives d’allergènes".

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 08:01

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20131015.OBS1205/danger-des-ondes-un-rapport-plus-alarmiste-qu-il-n-y-parait.html


Danger des ondes : un rapport plus alarmiste qu'il n'y paraît
Publié le 15-10-2013 à 18h54

Si l'Anses fait preuve d'une grande prudence dans la présentation de son rapport, elle appelle tout de même à beaucoup de précaution avec les ondes.

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 (POUZET/SIPA)

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SUR LE MÊME SUJET

Comment présenter en toute liberté un rapport sur les effets des expositions aux ondes quand le sujet est aussi polémique et les fronts aussi radicalement opposés ? Tout est affaire de communication. Mardi 15 octobre, Marc Mortureux, le directeur général de l’ANSES (Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) a rendu publicle rapport "Radiofréquences et santé". Très attendu, ce rapport est une revue du millier d’études scientifiques publiées dans le monde sur le sujet depuis avril 2009. 
La dernière présentation en 2009 avait donné lieu à de vives polémiques et abouti au changement de dénomination de l’Agence (préalablement l’Affset) et à la démission de son directeur. L’Anses a donc cette fois décidé de faire preuve d’une grande prudence dans sa présentation. Trop au goût des associations comme Robin des Toits ou Priartem (Pour une réglementation des implantations d’Antennes relais et de Téléphone Mobile). Mais pour qui veut se donner la peine de lire entre les lignes, les signaux sont assez clairs. 
On ne pouvait pas s’attendre à ce que l'Anses disent : "les ondes tuent" comme on peut lire sur les paquets de cigarettes "fumer tue". Le sujet des ondes, qui touchent plusieurs disciplines (physique, biologie, etc) est plus complexe et le recul scientifique pas encore assez long. L'Anses a donc dit que l’actualisation des données scientifiques "ne met pas en évidence d’effet sanitaire avéré". Et pourtant, dès la ligne suivante, elle met en avant des études démontrant différents effets biologiques des champs électromagnétiques chez l’Homme ou l’animal. Les effets sur le sommeil et la fertilité mâle ont notamment été démontrés par l’Ineris (Institut National de l’environnement industriel et des risques). Et enfin l’Anses écrit noir sur blanc que "plusieurs publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphone portable".

Babyphones, tablettes, consoles sont aussi concernés

Beaucoup de journalistes présents lors de cette conférence de presse ont cru avoir mal entendu…Alors pour en avoir le cœur net, l’une d’entre eux a demandé à Marc Mortureux ce que signifiait "long terme" et "utilisateurs intensifs". Sa réponse : "toute personne qui a utilisé le portable à l’oreille 30 minutes par jour pendant vingt à vingt-cinq ans"… Autrement dit, nous tous. Ou en tout cas, tous ceux qui ont besoin d’un téléphone portable dans le cadre de leur travail. Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques de l’Anses, a rappelé que l’usage du téléphone portable évoluait (On fait plus de SMS) et que les constructeurs ont fait des efforts pour réduire le DAS (Débit d’absorption spécifique) qui mesure la quantité d’énergie absorbée par les tissus organiques sous l’effet des ondes électromagnétiques émises par un appareil. Il est recommandé que le DAS ne dépasse pas 2 Watt/ kilogramme. Ces données sont inscrites sur tous les téléphones. En revanche, elles ne sont pas du tout indiquées sur tous les autres appareils de la vie quotidienne émettant des ondes comme les téléphones sans fil (DECT), le Wi-Fi, les babyphone, les tablettes, les consoles de WI. C’est pourquoi l’Anses a recommandé que tous ces "appareils communicants", comme on les appelle désormais, affichent clairement leur DAS. Le demanderait-elle s’il n’y avait aucun danger ? Non. D'ailleurs, l’Anses préconise, tout comme en 2009, de limiter les expositions aux radiofréquences avec des recommandations (qui sont tout à fait en ligne avec celles du "Nouvel Observateur"). La façon de les formuler est là encore plus "politique". Et c’est ce qui exaspère les associations.

La 4G va augmenter le niveau d'exposition

Ainsi, Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits, estime que "l’Anses aurait dû carrément recommander l’interdiction pure et simple des téléphones portables et autres tablettes pour les enfants de moins de six ans. Une loi a été votée dans ce sens le 12 juillet 2010 mais n’a jamais été promulguée… On sait que le cerveau des enfants est particulièrement fragile tant qu’il n’est pas définitivement formé, mais cela n’empêche pas M. Peillon de lancer son plan numérique dans les écoles". Dans le langage plus administrativo-politique de l’Anses, cela donne la recommandation suivante : "réduire l’exposition des enfants en incitant à un usage modéré du téléphone mobile". Présidente du comité d’experts chargé de faire cette revue scientifique, Martine Hours a regretté, lors de cette conférence de presse, qu’il n’y ait pas davantage d’études sur les enfants. 
Sur les antennes-relais, l’Anses a opté pour un discours tout aussi précautionneux. Il est pris entre le marteau et l’enclume. D'un côté, les associations qui s’inquiètent de la recrudescence d’appels au secours d’électrohypersensibles (EHS) et, de l’autre, les opérateurs qui comptent sur la 4G pour se refaire une santé économique après l’arrivée du trublion Free dans le secteur du mobile. Dans son communiqué, on peut donc lire que "le développement des nouvelles infrastructures de réseaux de téléphonie mobile fassent l’objet d’études préalables en matière de caractérisation des expositions et que les conséquences d’une éventuelle multiplication du nombre d’antennes-relais dans le but de réduire les niveaux d’expositions environnementaux fassent l’objet d’un examen approfondi". Le décryptage : théoriquement, il faudrait vérifier avant qu’un opérateur n’installe une nouvelle antenne 4G que le niveau d’exposition n’explose pas. Selon les spécialistes, le déploiement de la 4G suscitera en moyenne 50% d’augmentation du niveau d’exposition car les opérateurs devront pendant un certain temps laisser allumer les autres technologies 2G et 3G avant de tout faire basculer en 4G. 

Suffisamment de signaux pour appliquer le principe de précaution

Les associations peuvent légitimement se sentir flouées car elles exigent depuis longtemps cet "examen approfondi". En vain. De même elles demandent que le principe de précaution soit appliqué dans les écoles et les crèches. Mais Fleur Pellerin, ministre de l’innovation et de l’économie numérique avait balayé cette demande en évoquant des "peurs irrationnelles". Aujourd'hui, l’Anses recommande de "documenter les situations des installations existantes conduisant aux expositions les plus fortes du public et d’étudier dans quelle mesure ces expositions peuvent être techniquement réduites". Seule "petite" victoire : le cas des EHS est implicitement reconnu puisque l’Anses a décidé d’y consacrer un rapport à part entière en 2014. 
La balle est aujourd'hui dans le camp des pouvoirs publics. Les ministres de la santé, de l’écologie… et du numérique doivent prendre leur responsabilité. Et ne pas faire semblant de ne pas comprendre de qui est écrit dans ce rapport, sans quoi ils devront, peut-être dans dix ans ou dans vingt ans, rendre des comptes sur leur pseudo-cécité. A défaut de "preuves avérées", comme les appelle l’Anses, il y a suffisamment de signaux pour appliquer des principes de précaution, au moins en ce qui concerne les personnes les plus fragiles.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 14:08

A-t-on verifié cela chez les enfants de moins de 10 ans dont un grand nombre est maintenant équipé d'un téléphone portable (Relire le Krach du Sperme)!!!!

 

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http://www.leparisien.fr/societe/ondes-electromagnetiques-pas-de-preuve-d-effet-sur-la-sante-selon-l-anses-15-10-2013-3227251.php

Ondes électromagnétiques : pas de preuve d'effet sur la santé, selon l'Anses

Publié le 15.10.2013, 09h49 | Mise à jour : 13h30

ILLUSTRATION. Le rapport l'Agence nationale sanitaire (Anses) rendu public ce mardi admet que l'exposition aux ondes électromagnétiques, notamment générées par les téléphones portables, peut provoquer des modifications biologiques sur le corps mais les données scientifiques disponibles ne montreraient pas «d'effet avéré» sur la santé.
ILLUSTRATION. Le rapport l'Agence nationale sanitaire (Anses) rendu public ce mardi admet que l'exposition aux ondes électromagnétiques, notamment générées par les téléphones portables, peut provoquer des modifications biologiques sur le corps mais les données scientifiques disponibles ne montreraient pas «d'effet avéré» sur la santé. | (LE PARISIEN / YANN FOREIX)
Zoom
 

  

C'est la déception pour toutes les associations qui dénoncent les méfaits des ondes électromagnétiques sur le cerveau humain. Le rapport l'Agence nationale sanitaire (Anses) rendu public ce mardi a en effet admis que l'exposition à ces ondes, notamment générées par les téléphones portables, pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps mais les données scientifiques disponibles ne montreraient pas «d'effet avéré» sur la L'Anses ne juge donc pas nécessaire de modifier la réglementation qui fixe des seuils limites mais recommande de limiter l'utilisation des mobiles, surtout pour les enfants et les utilisateurs intensifs.

Cet avis de l'Anses a été formulé par un groupe de 16 experts qui, durant deux ans, ont passé en revue des centaines d'études scientifiques. Selon l'Anses, les effet biologiques sont des «changements d'ordre biochimique, physiologique ou comportemental qui sont induits dans une cellule, un tissu, ou un organisme en réponse à une stimulation extérieure». Un effet sanitaire «n'intervient que lorsque les effets biologiques dépassent les limites d'adaptation du système biologique», précise l'organisme. Pourtant, l'inquiétude des Français ne cesse d'augmenter. Les interrogations sur les effets sanitaires des ondes (cancer, fertilité etc.) ont en effet émergé alors que les technologies sans fil connaissent un déploiement toujours plus large, notamment avec l'arrivée de la 4G.

Réduire son exposition

Faute d'avoir réussi à faire adopter leur projet de loi sur les ondes électromagnétiques en janvier,les députés écologistes avaient obtenu en mars que soit entérinées dans le projet de loi pour la refondation de l'Ecole des mesures de précaution dans les écoles. Un amendement de la loi stipulait ainsi que la mise en place du service public du numérique éducatif prévu par le texte se fasse en favorisant les connexions «filaires», c'est à dire Ethernet, plutôt que le Wi-Fi.

En janvier dernier, l'Agence européenne de l'environnement alertait sur le fait que téléphoner en conduisant serait non seulement dangereux à cause des accidents potentiels mais pourrait également augmenter le risque d'avoir un cancer au cerveau. Qantité d'ondes nocives seraient captées au moment où l'appareil passe d'une antenne relais à une autre. L'Agence préconisait alors de prendre des mesures urgentes pour réduire la possibilité de tumeurs. A ce jour, le n'a pas traité la question.
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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 09:06

 

 

A DÉCOUVRIR : Dossier spécial du Nouvel Obs "Santé - Environnement"

 

 

Des extraits en exclusivité du livre d'André Cicolella, président du RES, "Toxique Planète" (sortie le 10 octobre)

 Source : Nouvel Obs

 

Les maladies chroniques ne frappent pas le territoire de façon uniforme. C'est ce que révèle le chercheur André Cicolella dans son livre "Toxique Planète", dont "l'Obs" publie des extraits.

 

Cancers, diabète, AVC... les maladies région par région

André Cicolella est chercheur à l'Ineris (Institut national de l'Environnement industriel et des Risques). C'est aussi un lanceur d'alertes : il est président du très actif Réseau Environnement Santé, à l'origine des deux lois interdisant le bisphénol A dans les biberons et les contenants alimentaires. Dans son livre "Toxique Planète, le scandale invisible des maladies chroniques" (Seuil, sortie le 10 octobre), dont "l'Obs" publie des extraits en exclusivité, André Cicolella dévoile l'incroyable inégalité sanitaire selon les départements. Les facteurs de risque vont même de un à trois selon les pathologies (voir les cartes ci-dessous). Si les populations sont aussi inégalement touchées, c'est, avance le chercheur, que le contexte environnemental propre à chaque lieu de vie serait à l'origine de plus de 50% des cancers constatés.

 

Les recommandations pour le 3ème plan cancer (2014-2018) que vient de remettre Jean-Paul Vernant, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, aux ministres de la Santé et de la Recherche, repose sur le même constat. Dans la liste des recommandations, on trouve une partie entière consacrée au "contrôle de l’exposition aux risques environnementaux" qui sont, selon le professeur, mal connus et mal estimés. Il recommande par exemple de diminuer l'exposition aux gaz d'échappement des moteurs diesel.

 

Pour André Cicolella, "l'urgence, c'est que le ministère de la Santé et l'INVS (Institut national de veille sanitaire), dont c'est précisément la mission, analysent les données régions par régions, publiées par l'assurance-maladie, et qui, pour le moins, interpellent. Comprendre, même partiellement, l'inégalité de ces évolutions permettrait sans doute de beaucoup mieux évaluer les causes de la déferlante de cancers de la prostate (71.000 nouveaux cas par an) ou du sein (53.000 par an), de maladies cardiovasculaires ou de diabète pour toute la France. Et d'entrer dans une logique de prévention, moins coûteuse pour la santé, voire pour le système d'assurance maladie.

 

 

A LIRE. L'intégralité de l'interview d'André Cicolella, les extraits exclusifs de "Planète toxique", et les tableaux de la prévalence des grandes maladies chroniques département par département, dans "le Nouvel Observateur" jusqu'au 9 octobre. 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 07:03

> Le dossier est si explosif qu'il est désormais entre les mains du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Sa conseillère scientifique, Anne Glover, devrait ainsi réunir dans les prochains jours l'ensemble des scientifiques impliqués dans une violente controverse aux enjeux économiques de taille : quelle position les Etats membres doivent-ils adopter vis-à-vis des perturbateurs endocriniens ?
>

> Bruxelles doit statuer d'ici à la fin de l'année sur les mesures destinées à protéger les Européens des effets de ces substances – plastifiants, cosmétiques, pesticides, etc. – qui interfèrent avec le système hormonal, à l'instar du bisphénol A qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015 .

> La polémique a atteint ces derniers jours une intensité inédite. Certains membres de la communauté scientifique accusent – à mots couverts – plusieurs de leurs pairs de manoeuvrer en faveur des intérêts industriels, au mépris de la santé publique.

"LA SCIENCE EST DEVENUE L'ENJEU D'UNE GUERRE"

> La bataille a débuté cet été avec la publication, dans plusieurs revues savantes, d'une tribune dans laquelle dix-huit toxicologues (professeurs ou membres d'organismes publics de recherche) critiquent les mesures en discussion à Bruxelles. Très contraignantes pour de nombreux industriels, celles-ci seraient, selon les auteurs, des "précautions scientifiquement infondées". Les signataires, menés par le toxicologue Daniel Dietrich (université de Konstanz, Allemagne), contestent notamment que ces molécules puissent avoir des conséquences délétères à des doses très faibles.

> Ces effets sont pourtant au centre de nombreuses investigations scientifiques depuis une quinzaine d'années et sont reconnus par un rapport publié conjointement en 2012 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). En particulier, chez l'animal, l'exposition in utero à certaines de ces molécules, à doses très faibles, accroît les risques de survenue de certaines pathologies plus tard dans la vie – cancers hormono-dépendants, obésité, troubles neurocomportementaux, etc.

> Le texte des dix-huit chercheurs a immédiatement provoqué une levée de boucliers. Et une suspicion considérable. "Le problème des "intentions dissimulées" s'est accentué en même temps que s'est accrue la capacité de la science à peser sur la régulation des polluants et que la recherche académique dépend de plus en plus du soutien financier de l'industrie, écrivent, dans la revue Environmental HealthPhilippe Grandjean (Harvard Public School of Medicine, University of Southern Denmark) et David Ozonoff (Boston University), professeurs de santé environnementale et responsables de la publication. La science est devenue l'enjeu d'une guerre dont la plupart des batailles se jouent derrière la scène."

PAS MOINS DE 18 CONTRATS DE CONSULTANT ENTRE 2007 ET 2012

> Dans la même édition d'Environmental Health, une quarantaine de toxicologues et d'endocrinologues publient une autre réponse cinglante, pointant que le texte de Daniel Dietrich et de ses coauteurs relève d'"une volonté d'influer sur des décisions imminentes de la Commission européenne". Une centaine d'autres scientifiques estiment, eux, dans un éditorial du dernier numéro de la revue Endocrinology, que le texte de M. Dietrich et de ses coauteurs "représente la science de manière trompeuse".

> Surtout, les répliques adressées aux dix-huit chercheurs s'indignent de ce que ces derniers n'ont pas divulgué – comme d'usage dans les revues scientifiques – leurs liens d'intérêt avec les industriels potentiellement concernés par une nouvelle réglementation. "C'est ce qu'ont fait les vingt-cinq scientifiques, dont je faisais partie, qui ont rédigé en 2012 le rapport de l'OMS et du PNUE, précise Ake Bergman (université de Stockholm). C'est aussi ce qu'ont fait tous les signataires – dont je fais partie – de la réponse envoyée à M. Dietrich et à ses coauteurs."

> Les liens de ces derniers avec l'industrie ont finalement été rendus publics. Fin septembre, une enquête de l'agence Environmental Health News (EHN) a révélé que dix-sept des dix-huit auteurs entretenaient des relations financières avec "des industriels de la chimie, de la pharmacie, des cosmétiques, du tabac, des pesticides ou des biotechnologies".

LETTRE OUVERTE À LA CONSEILLÈRE SCIENTIFIQUE DE M. BARROSO

> Certains ont vu leur laboratoire financé par des entreprises, d'autres ont bénéficié de rémunérations personnelles au titre de consultant ou de conseiller scientifique. Le toxicologue Wolfgang Dekant (université de Würzburg, Allemagne), par exemple, a enchaîné, selon les informations recueillies par EHN, pas moins de dix-huit contrats de consultant entre 2007 et 2012 avec des sociétés dont il n'a pas divulgué l'identité. Et la liste ne s'arrête pas là. M. Dietrich et ses coauteurs sont aussi à l'initiative d'une lettre ouverte à Anne Glover, signée par une cinquantaine d'autres scientifiques. Selon un premier criblage effectué par EHN, au moins une quarantaine d'entre eux ont aussi des liens avec des industriels.

"Les estimations les plus récentes suggèrent que près d'un millier de molécules pourraient être des perturbateurs endocriniens, explique M. Grandjean. De nombreux secteurs peuvent donc être impliqués."Le chercheur, une des figures de la recherche en santé environnementale, dit ne pas être surpris des collaborations de M. Dietrich et ses coauteurs avec les milieux industriels, mais s'étonne "qu'ils ne collaborent apparemment pas avec des ONG ou des associations de patients".

LES ZONES D'OMBRE S'ÉTENDENT AUSSI AU SEIN DE LA COMMISSION

> M. Dietrich n'a pas souhaité répondre au Monde. L'un des coauteurs, Wolfgang Dekant, assure qu'il n'y a eu "aucune implication de l'industrie, formelle ou informelle", dans l'initiative ou la rédaction du texte.

> Les zones d'ombre s'étendent aussi au sein de la Commission. La députée européenne Michèle Rivasi (EE-LV), ainsi que d'autres parlementaires, vont adresser dans les jours qui viennent une question écrite à José Manuel Barroso pour demander la publication de la déclaration d'intérêts d'Anne Glover, sa conseillère scientifique. Des éléments pour le moment non communiqués sur le site de la Commission.

> A Bruxelles, on indique que seuls les commissaires sont tenus de rédiger et de rendre publique une déclaration d'intérêts. Il a été précisé au Monde que José Manuel Barroso avait choisi Anne Glover à l'issue d'un "processus de recrutement rigoureux".



> -- 
> Benjamin Sourice
> journaliste

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:16

Signer et diffuser la pétition contre les perturbateurs endocriniens

Bonjour,

 

Ensemble contre les Perturbateurs Endocriniens, une large coalition d’organisations de la société civile dont des associations de protection de l’environnement et de promotion de la santé, des mutuelles, des syndicats et des associations de consommateurs ont publié en juin 2013 une pétition publique adossée à un manifeste pour réaffirmer la nécessité d’agir vite et de manière conséquente sur les perturbateurs endocriniens (PE). Ces textes sont une réponse au projet gouvernemental de Stratégie Nationale sur les Perturbateurs endocriniens (SNPE), un projet encore imparfait et, sur certains points, contre-productif. La pétition a déjà recueilli plus de 40 000 signatures malgré la période estivale. Alors que les perturbateurs endocriniens sont à l'agenda de rentrée du Gouvernement français et de la Commission européenne, il est temps de reprendre la mobilisation de plus belle.

 

La pétition : www.change.org/stopPE

Le manifeste : http://stop-aux-pe.weebly.com/manifeste-des-associations.html

 

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 14:53

 

http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/perturbateurs-endocriniens,16069.html

 

20 août 2013
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Perturbateurs endocriniens : lancement de la consultation publique

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Philippe Martin, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, lancent aujourd’hui la consultation publique pour une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens.

Cette consultation s’organise sur la base des propositions du rapport du groupe de travail missionné à la suite de la Conférence environnementale de septembre 2012, dont la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens est l’un des engagements. Chacun pourra ainsi s’informer et apporter sa contribution en ligne, en consultant jusqu’au 20 septembre 2013.

Le rapport est le résultat d’une intense concertation menée durant 6 mois au sein d’un groupe de travail réunissant des élus des Parlements français et européens, des organismes publics de recherche et d’expertise, des organisations non gouvernementales, des fédérations d’entreprises, et des personnalités qualifiées..

Certains produits ou objets d’usage quotidien, tels que détergents, matières plastiques, cosmétiques, textiles, peintures, contiennent en effet des substances chimiques soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens, susceptibles de porter atteinte à la santé humaine et à l’environnement.

Limiter l’exposition de l’environnement et de la population, en particulier celle des populations sensibles, femmes enceintes et jeunes enfants, pour réduire les conséquences sanitaires, environnementales, mais également économiques et sociales des perturbateurs endocriniens, est crucial.

Le rapport propose notamment d’accentuer les efforts de recherche, en particulier sur les effets sanitaires (faibles doses, effets cocktails, effets transgénérationnels), les effets sur la biodiversité et les solutions de substitution. Il propose d’expertiser au moins 5 substances par an pour évaluer leur caractère perturbateur endocrinien et de gérer au mieux les risques qu’elles présentent.

Selon ce rapport, la future stratégie nationale doit aussi être un moteur pour l’innovation : l’industrie a un rôle majeur à jouer, afin de participer activement à la recherche et à la mise en œuvre de solutions de substitution, notamment via l’organisation de plateformes d’échanges d’informations. Elle doit également aider le consommateur et le travailleur à se protéger des risques liés aux perturbateurs endocriniens : meilleure information du public, poursuite de l’étude d’étiquetages spécifiques, formation des professionnels…

La stratégie sera définitivement arrêtée par le gouvernement à l’issue de cette consultation et en lien avec l’action communautaire et internationale sur ces sujets, où la France est motrice.

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou synthétique qui interfèrent avec le fonctionnement des systèmes endocriniens. Le dysfonctionnement peut toucher différentes fonctions telles que les fonctions reproductrices, la croissance, le développement, le comportement et la production, l’utilisation ou le stockage de l’énergie. L’exposition à de telles substances est susceptible de porter atteinte à la santé humaine et à l’environnement.

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 14:51

 

 

 

 

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/perturbateurs-endocriniens-lancement-d-une-consultation-publique-19-08-2013-3064861.php

Santé

Perturbateurs endocriniens: lancement d'une consultation publique
 
Une consultation publique sur les perturbateurs endocriniens, des substances suspectées de nuire à la santé et d'être liées à l'explosion de certains cancers, a été lancée lundi, ont annoncé les ministères de la Santé et de l'Ecologie. ( Joel Saget )

19.08.2013, 21h28

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Une consultation publique sur les perturbateurs endocriniens, des substances suspectées de nuire à la  et d'être liées à l'explosion de certains cancers, a été lancée lundi, ont annoncé les ministères de la Santé et de l'Ecologie.
"Chacun pourra s'informer et apporter sa contribution en ligne" jusqu'au 20 septembre 2013", ont précisé les ministères dans un communiqué conjoint, en donnant le lien: http://bit. 
ly/1dlpsqr.
Cette consultation a été préconisée dans un rapport rédigé après une concertation "menée durant 6 mois (...) par des élus des Parlements français et européens, des organismes publics de recherche et d'expertise, des organisations non gouvernementales, des fédérations d'entreprises, et des personnalités qualifiées".
Il "propose notamment d'accentuer les efforts de recherche, (...) et d'expertiser au moins 5 substances par an pour évaluer leur caractère perturbateur endocrinien et de gérer au mieux les risques qu'elles présentent".
La stratégie du  "sera définitivement arrêtée à l'issue de cette consultation et en lien avec l'action communautaire et internationale sur ces sujets", est-il ajouté dans le communiqué.
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 14:49
Les perturbateurs endocriniens font l’objet d’une consultation publique

Suite aux nombreuses études qui révèlent tout le potentiel néfaste des perturbateurs endocriniens, le gouvernement français tient à connaître l’avis de la population et propose une consultation publique pour laquelle chacun est libre d’exprimer son point de vue et de s’informer.

Le bisphénol A, comptant parmi les principaux perturbateurs endocriniens, va peu à peu disparaître en France. En 2015, on ne le trouvera plus dans les contenants alimentaires. Mais il pourrait toujours rentrer dans la composition de certains tickets de caisse... © Michiel1972, Wikipédia, cc by sa 3.0

Bisphénol A et autres phtalates. Alors que les perturbateurs endocriniens n’en finissent pas de défrayer la chronique, le gouvernement français lance une consultation publique « pour une stratégie nationale ». Objectif : « mettre en œuvre des solutions de substitution et aider le consommateur […] à se protéger des risques ».

« Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou synthétique qui interfèrent avec le fonctionnement des systèmes endocriniens », expliquent les représentants du ministère chargé de la Santé. « Le dysfonctionnement peut toucher différentes fonctions telles que les fonctions reproductrices, la croissance, le développement, le comportement et la production, l’utilisation ou le stockage de l’énergie. L’exposition à de telles substances est susceptible de porter atteinte à la santé humaine et à l’environnement. » Évidemment, le contact s'établit principalement par l'alimentation, mais pas seulement.

Des fruits aux cosmétiques, les perturbateurs endocriniens sont partout

En juillet dernier, huit de ces substances étaient suspectées de contaminer des fraises. En avril, c’est dans des produits cosmétiques qu’elles étaient traquées. Sans parler du bisphénol A dont la liste des effets néfastes n’a cessé de s’allonger ces dernières années au point d’être interdit dans les contenants alimentaires.

Certains produits cosmétiques, comme le rouge à lèvres, peuvent contenir des perturbateurs endocriniens, qui perturbent les systèmes hormonaux des organismes.
Certains produits cosmétiques, comme le rouge à lèvres, peuvent contenir des perturbateurs endocriniens, qui perturbent les systèmes hormonaux des organismes. © KaurJmeb, Wikipédia, cc by sa 3.0

Les ministères de la Santé et de l’Écologie ont donc lancé une consultation publique sur ces perturbateurs endocriniens. « Chacun pourra ainsi s’informer et apporter sa contribution en ligne, en consultant jusqu’au 20 septembre 2013, le site Web dédié ».

Cette consultation s’organise sur la base des propositions d’un rapport rédigé par « des élus des parlements français et européens, des organismes publics de recherche et d’expertise, des organisations non gouvernementales, des fédérations d’entreprises, et des personnalités qualifiées ». En outre, afin de « limiter l’exposition de l’environnement et de la population », les auteurs proposent d’accentuer les efforts de recherche, centrés notamment sur des solutions de substitution.

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